L'éducation compte particulièrement aux yeux des Tchèques. Père de l'éducation tchèque, surnommé le Professeur des Nations, Jan Ámos Komensky (1592-1670), pronaît un enseignement universel, oral, accessible aussi bien aux filles qu'aux garçons et dans la langue de l'apprenant et non en latin. Cette philosophie s'est plus ou moins retrouvée sous le régime communiste et l'accès à l'instruction, à la culture et aux loisirs continue de faire partie des objectifs fondamentaux du gouvernement tchèque. En pratique, l'éducation est restée gratuite et le niveau d'alphabétisation de la République tchèque stabilisé autour des 99 %. Les taux de scolarisation, 85 % pour l'enseignement du second degré et 24 % pour l'enseignement du troisième degré, figurent parmi les plus élevés d'Europe.
A l'âge de trois ans, les enfants vont à la maternelle, puis à six ans à l'école élémentaire, qui dure neuf ans. L'enseignement dispensé, qui intègre autant les connaissances que le savoir-vivre, et sévère et de bonne qualité, les Tchèques gagnant régulièrement des prix européens inter-écoles, en mathématiques notamment. Le redoublement est rare, contrairement à ce qui existait en France. Les enfants sont ensuite dirigés vers l'école secondaire (appelée « gymnázium », aujourd'hui publique ou privée) qui dure quatre ans, ou vers l'école professionnelle pour une période d'apprentissage de deux à quatre ans.
85 % de la population active tchèque âgée de plus de 24 ans a terminé l'Ecole secondaire (contre 65 % en moyenne dans les pays de l'OCDE). Environ 10 % d'une classe d'âge intègre l'Université, ce qui nécessite d'avoir réussi l'examen de fin d'études secondaires, appelé « maturita », et d'avoir passé un concours d'entrée, plus ou moins difficile selon les Universités.
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