La nouvelle Constitution de la République tchèque a été adoptée le 16 décembre 1992 et est entrée en vigueur le 1er janvier 1993. Le Conseil national tchèque a promulgué le même jour (16 décembre 1992) une Charte des droits de l'homme et des libertés fondamentales comme faisant partie de lordre constitutionnel. Plusieurs organisations ont été fondées pour promouvoir et soutenir les droits de la personne en République tchèque, incluant le Comité tchèque Helsinki et Amnesty international.
Le traitement des minorités
Fin 1997, la République tchèque a ratifié la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales du Conseil de lEurope (1995), celle-ci étant entrée en vigueur et ayant pris effet l'année suivante. Le gouvernement a institué le Conseil des minorités nationales, qui compte parmi ses membres des représentants des six minorités nationales _ Slovaques, Tsiganes, Polonais, Allemands, Hongrois et Ukrainiens, et des ministres délégués chargés notamment des problèmes des minorités.
Un projet de loi sur les minorités ethniques présenté au Parlement au début de l'année 2001 par le gouvernement tchèque a été adopté le 23 mai 2001 par la Chambre des députés tchèques. Vivement critiqué par les communautés morave et silésienne, exclues du cadre de la loi, cette loi garantit aux minorités traditionnelles tchèques l'emploi d'une double appellation des communes et des rues, le droit d'utiliser leur langue dans les relations avec les autorités et le droit d'influencer les affaires qui les concernent.
a marginalisation de la communauté Rom, en particulier dans le système éducatif, semble préoccupante. Compte tenu de leurs difficultés scolaires, les enfants roms sont souvent placés dans des écoles spéciales, normalement destinées aux enfants de cinq à quinze ans souffrant de déficiences mentales ou physiques, ce qui limite leurs chances de poursuivre leurs études par la suite.
Liberté des médias
Journalistes sans frontières rapporte que la République tchèque fait partie des pays où la liberté des médias est respectée, même si les gouvernants tentent de se les approprier.
L'environnement politique de la République tchèque