Dès les premières années de la transition, la République tchèque s'est constituée un cadre légal libéral, condition sine qua non posée par les organisations internationales en contrepartie de leur assistance et des perspectives d'adhésion du pays à l'Union européenne.
Emmené jusqu'en décembre 1997 par son Premier Ministre V. KLAUS, le gouvernement tchèque a conduit une politique très libérale. Les prix et les échanges ont été libérés, la plupart des subventions supprimées et les grandes entreprises privatisées. La politique budgétaire se situait quant à elle entre le prestige et la reconnaissance internationale, qui plaident en faveur du maintien des équilibres fondamentaux, et la forte pression pour le soutien à l'économie au prix d'un déficit raisonnable.
Les gouvernements qui se sont suivis ont maintenu une politique globalement libérale, y compris ceux des socio-démocrates, avec toutefois un accroissement du déficit budgétaire.